Je fais très attention à la qualité des produits que je mets dans les assiettes familiales. Je choisis avec soin la viande, les légumes de saisons et si possible locaux, le poisson et surtout le saumon. Toutes ces horreurs sur l’élevage intensif et les plats cuisinés à la viande de poneys bourrés d’antibiotiques, ça me fait flipper. Ça a un prix même si on peut toujours cuisiner sain et pas cher (des œufs même bio, c’est abordable) et réserver les produits exceptionnels aux occasions exceptionnelles.
J’achetais des crevettes sans me poser de question ou me préoccuper de leur provenance. Ça c’était avant que je rencontre Minh-Sang Vo qui a fondé Aquaprawna et produit des crevettes de qualité destinées aux restaurants gastronomiques. Depuis, je sais tout sur les crevettes tropicales et les risques que leur élevage intensif fait peser sur l’éco-système côtier et la santé des consommateurs . Pas de problème avec ces crevettes, des Kuruma (99% de la production mondiale sont des Black Tiger), élevées en Charente-Maritime, dans les bassins à huitres et produites en petites quantités ( seulement 4 tonnes par an).
J’ai choisi les parfums de la Guadeloupe pour donner du punch (je sais, c’est facile !) à la chair sucrée des Kuruma.
Ingrédients: pour 4 pers., 12 grosses crevettes (ou gambas) crues ou surgelées, 400 ml de lait de coco, 2 c à s d’huile d’olive, 2 cà s de sauce soja, 3 tiges de cives (ou de la ciboulette), 15 cm de gingembre frais, 3 c à s de sirop de sucre de canne, 25 cl de rhum blanc, 1 petit piment (facultatif), 1 gousse d’ail, des graines de coriandre, 1 pincée de gros sel.
Préparation= 10 minutes – Cuisson = 12 minutes
Préparer le punch: dans le bol d’un mixer, mélanger: le gingembre épluché et coupé en morceaux, 1 petit piment fort, des graines de coriandre, la gousse d’ail épluchée et dégermée, le sirop de canne et 10 cl de rhum. Mixer le tout. Réserver.
Cuisson des crevettes: faire chauffer l’huile d’olive dans une sauteuse à feu vif. Rincer et essuyer les crevettes. Les saler de chaque côté et les saisir dans la poêle chaude, 2 minutes de chaque côté. Verser le punch pour déglacer, rajouter 15 cl de rhum, retirer du feu et flamber les crevettes (en faisant attention à ne pas rester sous la hotte). Pour ceux qui m’aiment pas trop cette étape (chez moi, c’est Mr qui s’y colle avec le chalumeau à crème brulée), ne pas rajouter 15 cl de rhum. Quand, l’alccol a finit de brûler (plus de flamme dans la sauteuse), remettre sur feu moyen, ajouter la sauce soja et le lait de coco. Laisser cuire 10 minutes sur feu moyen. Rectifier l’assaisonnement et servir avec du riz.
Happy Cooking 
Je fais aussi très attention à la provenance du poisson et surtout du saumon mais j’avoue que pour la crevette même si je suis consciente des risques je ne pensais pas qu’il y avait une autre alternative. Merci pour cette découverte des Kuruma, j’essaierai de les trouver. Cette recette aux saveurs exotiques me plaît énormément !
Vue la faible quantité produite, c’est très difficile d’en trouver, toute la production va à la restauration. Il doit exister des productions équivalentes, je serai plus vigilante maintenant 😉 La recette est top !!!
miam du rhum dans la cuisson, que c’est intéressant. Je n’y aurais pas pensé. Il va aussi falloir que je teste cette recette d’Anne :+). Comme elle l’indique pour l’instant toutes les Kuruma vont à la restauration. Mais chut, on a peut-être une piste pour toucher les particuliers. On travaille dessus et j’espère qu’on aura peut-être du nouveau après cet été …
ça me plait bien, y’a de l’idée !! bises
Merci, ya de l’idée et du gout 🙂
elle est sublime cette recette de crevettes!
Elle est très punchy 😉